
Chez l'enfant ou l'adolescent dyslexique, comme chez tous les "DYS", il y a toujours une souffrance, ne serait-ce que celle de ne pas être comme les autres. Souvent empreint du sentiment d'être le vilain petit canard, son chemin fastidieux engendre la majorité du temps une altération de l'image et de l'estime de soi.
Dans les prises en charge des Troubles spécifiques de l'apprentissage (TSA) par les orthophonistes, neuropsychologues, psychométriciens, etc, le travail porte sur le handicap pour venir corriger les troubles.
Il est primordial d'offrir, en plus et en dehors du cadre scolaire, un espace d'expression, d'expérimentation qui va prouver au dyslexique qu'il est tout à fait capable de faire quelque chose.
D'une grande sensibilité/émotivité leur besoin d'expression est démultiplié. L'art-thérapie, au-delà de l'expression des émotions et ressentis, va permettre à l'enfant et à l'ado "DYS" d'activer ses propres ressources et d'apprendre à s'en servir. Elle va l'autoriser à se dire et se voir autrement en révélant ses propres potentiels. Elle contribue à minimiser les troubles de l’attention, à améliorer la concentration auditive et à faciliter l’assimilation du langage.

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